[gull-org] intervention a Tunis

[Dominik Madon]

>> On ne peut pas défendre le logiciel libre en rendant service à ceux
>> qui restreignent les libertés des individus.
>
> Chez nous on a la dictature des grandes compagnies commerciales qui
> manipulent la politique pour obtenir des brevets et des normes qui les
> arrangent.
> Ce n'est donc parfait nulle part.

Je vois mal comment on peut comparer une pression politique ou
commerciale qui est ouvertement acceptée par le peuple (les lobbies
ont pignons sur rue à Berne et les député.e.s n'ont qu'à signaler à
quels conseils d'administration ils/elles appartiennent) et la torture
en prison ou la contrainte hors cadre des droits humains.

> Cela dit, je pense que c'est le bon moment pour pousser à fond les
> logiciels libres dans les pays arabes, quel que soit le contexte
> politique du pays.

J'ai eu l'occasion d'écouter une étudiante et un étudiant tunisien de
passage à Genève (invité par Amnesty International) raconter leurs
séjours en cellule (9 et 12 mois) pour opinions politiques, les
tortures, les viols et l'indifférence (ou plutôt l'impuissance) des
juges.

Le contexte politique auquel va prendre par le GULL sera de faire
passer un dictateur pour un type ouvert d'esprit en prétendant que la
torture est équivalente à une pression commerciale ou politique.

C'est _grave_. C'est admettre que les LL sont plus importants que les
droits humains.


Dominik