[gull] Swiss canton Solothurn is migrating 2000 desktops to Debian GNU Linux
Daniel Cordey
dc at mjt.ch
Mon Mar 3 09:15:03 CET 2008
On Saturday 01 March 2008, JM Nunes wrote:
> Est il est vrai que le rôle du LL dans le contexte de nos
> administrations (touts niveaux confondus, communes, cantons et confed)
> relève la schizophrénie, ou alors c'est une preuve de la puissance des
> lobbies en Suisse.
>
> ...
Exellentes remarques, ainsi que de Blaise Drayer !
La clef se situe sans doute dans la volonte d'assure la perenite de
l'information, et l'evolution des logiciels manipulant cette information.
Ceci avait ete bien compris par l'etat du Massachusetts aux Etats-Unis,
lorsqu'ils "oserent" evoquer l'utilisation d'un format standard (ODF) pour
stocker les documents administratifs. Tolle et reaction virulente de M* et de
son fan's club... Dans une adminsiatration, en-dhors du couts directe des
logiciels, il s'agit d'assurer l'acces a l'information pour tous les
citoyens. Les LL sont un corollaire dans cette optique ! Le seul moyen de se
constituer un tissu/reseau de connaissance dans le domaine de l'utilisation
des standards passe par les LL et le societes (ou individus) locales. Toute
quantite d'argent qui sert a remplir les poches d'une entreprise situee a des
milliers de kms, nous n'aurons aucune autonomie dans la gestion de notre
propre information... C'est cet aspect qui doit etre compris par les
responsables de nos administrations et nos politiciens. Les arguments des
defenseurs du statu-quo ne seraient pas si faux si l'on y integrait pas la
notion de temps.
> Je m'étonne toujours de que pour chaque scientifique, ou technicien, qui
> écrit dans nos journaux il y ait une centaine d'avocats, économistes,
> politologues et autres experts qui écrivent sans fatigue sur ce qu'ils
> savent et surtout sur ce qu'ils ne savent pas. À qui la faute?
"Les sciences ont deux extremites qui se touchent : la premiere est la pure
ignorance naturel le ou se trouvent tous les hommes en naissant. L'autre
extremite est celle ou arrivent les grandes ames qui, ayant parcouru tout ce
que les hommes peuvent savoir, trouvent qu'ils ne savent rien, et se
rencontrent dans cette meme ignorance d'ou ils etaient partis. Mais c'est
une ignorance savante qui se connait. Ceux d'entr'eux qui sont sortis de
l'ignorance naturelle, et n'ont pu arriver a l'autre, ont quelque teinture de
cette science suffisante et font les entendus. Ceux-la troublent le monde et
jugent plus mal que tous les autres."
PASCAL
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