[gull] Re: erreur lors d'un apt-get upgrade sous Debian

Marc SCHAEFER schaefer at alphanet.ch
Tue Aug 30 10:59:05 CEST 2005


On Tue, Aug 30, 2005 at 09:58:59AM +0200, Dominique-Georges Branciard wrote:
> Ok OK mais alors les lignes ressemble a quoi?

Si vous installez sarge (aka stable), il suffit ensuite de faire un
1,$s/stable/sarge/g dans vi. 

> alors c'est là qu'il y a eu problème au moment du passage de sarge en 
> stable?

oui, car `testing' désigne maintenant etch, et non plus sarge. D'où
l'importance d'utiliser les noms physiques si l'on veut un quelconque
contrôle.

Je laisserais `testing' aux utilisateurs Debian avancés.

Si vous avez vraiment besoin d'une distribution qui évolue rapidement
(contrairement au confort de Debian stable), peut-être devriez-vous
considérer Ubuntu GNU/Linux.

> et peut-être pouvoir un jours mettre en route mon imprimante laserjet 
> 1000 qui décidément ne veut rien savoir... mais bon elle reste 

Il est certainement possible de supporter cette imprimante avec des
outils de base.

   http://www.linuxprinting.org/  (et non pas linux-printing.org)

On trouve:

  http://www.linuxprinting.org/show_printer.cgi?recnum=HP-LaserJet_1000

Elle est marquée comme "Mostly", donc elle devrait bien marcher pour les
applications de base, avec certains bémols.

> prioritaire pour les PC win... du reste de la famille qui freine encore 
> avec les deux pieds pour passer sous Linux...

UNIX aime bien travailler en PostScript. Un réseau de stations UNIX
utiliserait PostScript pour l'impression, et cela serait le serveur
d'impression qui ferait la conversion du format PostScript en format
spécifique de l'imprimante -- et si l'imprimante est PostScript (exemple
la HP LaserJet 1320N à moins de 400.-), c'est l'imprimante qui fait le
traitement.  Cette méthode n'implique aucune installation de pilote sur
les clients (éventuellement des PPD, sauf si le serveur est CUPS, car
les clients CUPS peuvent chercher les PPD via IPP, je laisse Félix
compléter).

Malheureusement, sous Microsoft Windows, la philosophie est différente.
Chaque machine a donc alors les pilotes d'impression installés pour
toutes les imprimantes (y compris les bugs). Vouloir travailler en
générique (PostScript) est à ma connaissance s'exposer à des bugs, le
pilote générique PostScript de Windows étant de qualité médiocre. J'ai
entendu beaucoup de bien des pilotes ApplePostScript, mais bien sûr ce
genre de chose n'est plus forcément supporté dans les récentes versions
de Windows.

Même si cette façon de faire typiquement Microsoft est très coûteuse en temps
d'administration -- bon ils proposent un moyen de détection automatisé
et d'installation de pilotes, même supporté via Samba (moyen qui rend
les choses encore plus dangereuses d'ailleurs mais baisse un peu le coût
d'administration) -- elle a un avantage: si l'imprimante n'est *pas*
supportée sous GNU/Linux, le serveur peut simplement offrir une
interface d'impression brute (-raw).  La machine Windows génère alors le
`binaire' et le serveur d'impression UNIX le route sur l'imprimante
sans interpréter le contenu.  Encore faut-il que le pilote Windows soit
assez intelligent pour permettre le routage, via réseau, du format brut.
Certains pilotes bas niveaux pour Winprinter ne le permettent pas: ben,
oui, ils supposent bêtement que l'imprimante est locale.

Donc ce n'est pas parce que votre imprimante n'est pas/mal supportée que
les PC Windows ne pourront pas utiliser votre serveur UNIX comme serveur
d'impression bête.  Bon il faut que le transport de données fonctionne
(je n'ai pas encore entendu parler d'imprimantes non compatibles à ce
niveau avec GNU/Linux, mais les fabricants font toujours preuve d'une
imagination dans le domaine de l'auto-sabotage et de la
surcomplication).

En bref, configurez deux queues d'impression: une hp-lj1000 et une
hp-lj1000-raw. La première fait postscript-vers-whatever (via un filtre
gs, gimp, etc), et la deuxième route le binaire communiqué.

Revenons à votre imprimante. Il semblerait que la HP LaserJet 1000 soit
une `imprimante Windows typique', soit un peu comme les winmodems, avec
une gestion logicielle sur l'ordinateur. Cette imprimante ne supporte
aucun langage d'impression standard (comme PostScript ou PCL4/PCL5). Il
semblerait également que le mini-firmware de l'imprimante doit être téléchargé
à chaque démarrage de celle-ci, car ils ont économisé sur la taille de
ROM. D'ailleurs, vu que le firmware se charge en RAM, il ne doit pas en
rester beaucoup pour l'impression ensuite.

En bref, un mauvais investissement, surtout au prix du toner :->
(cf articles de la FRC)

Je vous laisse lire la documentation de linuxprinting.org. Tout espoir
n'est pas perdu, cependant.




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