[gull] Déclaration de Berne

[Guyot]

Le Mon, 29 Feb 2016 11:48:31 +0100,
Cyril Rouiller <cyril.rouiller.gull at rnv.ch> a écrit :

> Oui... Vraiment affligeant. À croire que si ce n'est pas cher, c'est
> que c'est forcément mauvais!

En effet.

> J'ai l'impression que l'explication est principalement historique.
> L'informatique est rentrée à l'école par l'intermédiaire de prof de
> math et de science principalement. Des personnes qui ont débuté à la
> fin des années 80. À l'époque, effectivement, les seuls systèmes à la
> fois suffisamment simples et bon marché étaient les Mac, qui
> débutaient à peine. Ces enseignants, plutôt que d'apprendre
> l'informatique, ont appris à utiliser des Mac. Ce sont eux qui ont
> ensuite formé leurs collègues, eux qui ont été appelés comme "expert"
> lorsqu'il a fallu prendre des décisions dans le domaine. C'est donc
> tout naturellement qu'ils ont mis en avant ce qu'ils connaissaient.

Dans le canton de Neuchâtel, le constat est différent. J'ai connu des
collègues utilisant des macs mais très ouvert au logiciels libres qu'on
a simplement dégoûté de s'occuper d'informatique dans leur
établissement quand le canton a décidé (il y plus de 10 ans) que seul
windows était autorisé sur le réseau. C'est la volonté des services
techniques qui était, et est encore, de n'utiliser que Windows, pas
forcément de certains enseignants.

Pour moi, il y a plus qu'un problème technique. Je l'ai déjà dit. Sans
le dire clairement, car les personnes qui le pensent sont techniquement
peu compétentes, linux les dérange politiquement. "Pas cher =
mauvais" résume une pensée politique où la droite comme la gauche
élitiste du monde enseignant, se retrouvent.

Mais ce ne sont pas les seuls. Je connais un cybercafé très à gauche ou
les valeurs des logiciels libres ont eu bien des difficultés à passer.

Alors, certes le monde associatif a peu de temps, certes ce sont des
bénévoles qu'il faut remercier pour leur travail, mais c'est parce que
je les considère beaucoup que je m'interroge sur leur résistance à ne
pas voir l'évidence avant même que de vouloir changer.

> Bon, maintenant, la vraie question est : comment changer les choses?

Bonne question.

A+